Le copyleft, la topie tournante de l'auteur.


Sans doute suis-je invité à ce colloque sur l'utopie pour présenter ce qui apparaît comme tel dans le système du droit d'auteur : le copyleft.

Je vais montrer qu'il ne s'agit pas là d'une utopie, mais bien au contraire de ce qui a déjà lieu, de ce qui est présent, aussi présent que peut l'être un événement, là, sous nos yeux. Ce qui a toujours été présent par le passé et ce qui le sera par le futur si le réalisme pressant, pour ne pas dire oppressant, d'une actualité qui prend tout le temps, ne gagne pas ce qui est réel, ce qui a lieu réellement.

Je vais me souvenir, pour vous présenter le copyleft, de ces deux affirmations :

« Rien n'aura eu lieu que le lieu ».

« Je est un autre ».

 

Texte de la conférence donnée lors du colloque sur l'utopie à l'École des Beaux-Arts de Besançon, le 24 février 2005. Publié dans la revue de l'école, D'ailleurs n°2, printemps 2010.

 

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