Paule, Paul /36
Paul : Bonjour Paule.
Paule : Bonjour Paul.
Paul : Paule, je sais ta vision large et pointue. Que vois-tu, que sens-tu du jourd'hui ?
Paule : Ma vue large est vague, mon nez pointé est encombré. L'air est lourd chargé de plomb tel que le dire est de trop. Ce n'est pas le jour Paul du large et du pointud'hui.
Paul : Je voulais simplement ma chérie te l'entendre dire aujourd'hui. La pesanteur de l'actuel fait la peau lasse du présentd'hui.
Paule : Tu apprends les nouvelles : c'est un bombardement dans l'esprit, la cervelle est le lieu des luttes intestinesd'hui.
Paul : Mon jour est ce monde. Mon actualité est celle de ce monded'hui. Comment veux-tu que je retrouve dans la fouled'hui ce qui me touche de près ?
Paule : Tu t'y perds du nord jusqu'au sud mon cher ami aimant.
Paul : Les nouvelles d'actualitéd'hui sont ma nuit toujours, elles assombrissent mon jour.
Paule : Ferme la radio, la télé, l'internet, le journal et lis Saint Paul !
Paul : Ah ! Tu veux rire !...
Paule : D'hui !...
Paul : Ah ah ah !...
Paule : Ah ah ah ah ah ah !
Paul : Oh oh !...
Paule : Oh oh oh oh !...
Paul : Vlà... Même si tu fermes les robinets à nouvelles le monde coule dans son actualité mondiale l'est actualisé mondialement le monde en flux continus, sur pilotis qu'il est, une pirogue que c'est même, amphibie comme grenouille qu'il est, la surface de la terre est pleine de vagues et tu es bien en peine de nager, la brasse coulée te pend au nez.
Paule : C'est le déluge qui fait l'horizon une mer déchaînée, suis flottante au gré des pluies nouvelles.
Paul : Il ne cesse de pleuvoir Paule. Notre barque (au sec ! ) est une peau qui sue. L'actualité prend le dessus. Notre histoire prend l'eaud'hui. Les flots des infos emportent tout le sec sur le passage. Les flots font l'histoire au monde. Les maîtres-nageurs de l'eaud'hui sont au plongeoir, font figures et se jettent, plouf, dans le bassin, barbotent et sortent fiers d'allure, tu parles, la goutte au nase.
Paule : Tu rames.
Paul : Je ne me marre pas. Le jauned'hui est un canard jeune qui fait coin-coin à la queue leu-leu derrière la cane.
Paule : Quel temps fait-il ?
Paul : Je suis, Paule, embarqué dans une histoire qu'est pas mienne, qui m'embarque mes proches avec, qu'est pas nôtre, Paule, elle est, cette histoire, lointaine et incrustée. Les nouvelles toujours de l'actud'hui tuent tout le temps. Tout le temps, tout le temps possible. Elle arrache l'actud'hui et coupe sans cesse sous les pieds l'herbe du sol. Mon corps défendant sa peau pelée à mon squelette, ton corps aussi sec et notre corps aussi dame ouid'hui ! y reste que les os pour rire. Dansons !
Paule : Le martellement des gouttes d'eau se fait grondant. Il rappelle à l'ordred'hui du déluged'hui des faits qui font l'actud'hui, la tienned'hui, la mienned'hui, la nôtred'hui, la à tout l'monded'hui là.
Paul : Habitons-nous les fonds marins ?
Paule : D'hui.
Paul : La terre c'est d'laboued'hui. Il pleut sans cesser. L'embarcation est trempée nos peaux suent.
Paule : Au fond sous l'eaud'hui, une aire d'air que sais-je ? Peut-être...
Paul : Tu rêves tu n'échappes pas à l'info qui tombe : tu la bois.
Paule : J'ai soif de vin, il ne tombe pas, les vignes pourrissent mon cher d'eaud'hui.
Paul : Je ne suis pas d'eaud'hui, je suis horsd'hui comme tout le monde !
Paule : Tout le monde est pris et épris d'hui c'est réel c'est réellement devenu.
Paul : Ah... Tout le monde est pourtant réellement horsd'hui.
Paule : ...
Paul : Le présent fuit. L'actu des fuites fait la présenced'hui.
Paule : Une nuit.
Paul : Oui, nuit, l'esprit prit à part de ce qui luit, du jour à tout temps des quatre saisons, du caupxkduxyk, de la dimension quatre, du cube au coeur.
Paule : Et de la valse à trois temps, de la jvqkqjy, de la triple ardeur.
Paul : Une mesure à-quatre-à-trois-temps la musique est présent làd'hui.
Paule : Tu ne peux mieux dire ! Ouïsse qui a des oreilles ouvertes.
Paul : L'pavillond'hui est bouché ! Chacun l'ouvre la bouche.
Paule : C'est l'actualité des bouches qui bavent à l'envi d'expressions pressées sous pressions.
Paul : L'orage et les éclairs tombent droit dedans la portugaise, son tympan est atteint.
Paule : Qu'est-ce que tu dis ?
Paul : Je dis quelque chose ?
Paule : Je croyais.
Paul : Il pleut des cordes et nous sommes à flux.
Paule : La tasse Paul ! Attention à la tasse !
Paul : Pfff... Pfff... Je brasse... Pfff... Pfff... Nage en plein cirage. Brasse...
Paule : Embrasse moi Paul. Là, quitte la semoule là. Sur les flots flotte.
Paul : Ah !... J'y suis Paule, Présentement là. Ouid'hui !
Paule : Ouid'hui !
Paul : Ah ah !...
Paule : Ah ah !...
Paul : Je vole !
Paule : Il y en a des poissons qui le font.
Paul : Mais oui, tu vois ?
Paule : Oui oui, je vois tu voles.
Paul : Tu voles aussi !
Paule : Mais oui ! Qu'est-ce que tu crois ?
Paul : Nous volons dans la pluie battante !...
Paule : Allons là-bas.
Paul : Allons qu'importe où tout est eau.
Paule : Mais ! Nous flottons entre eau et eau.
Paul : Entre mer et ciel. Nulle terre à l'horizon.
Paul : Allons !
Paule : Allons-y.
Paule, Paul /36
Copyright : Antoine Moreau, juillet 2006.
Copyleft : ce texte est libre, vous pouvez le copier, le redistribuer et le modifier selon les termes de la Licence Art Libre.
Paule, Paul /35
Paule : Paul bonjour c'est toujours pareil toujours la même chose.
Paul : Mais quoi Paule ?
Paule : Tu le sais bien tu n'es pas innocent.
Paul : Bonjour Paule mais non je ne sais pas.
Paule : Du temps !
Paul : Du temps ?
Paule : Le temps passe tout le temps toujours il passe tout le temps toujours.
Paul : Quel temps fait-il ?
Paule : Ni beau ni mauvais ni chaud ni froid.
Paul : Paule ?
Paule: Je suis par le temps prise Paul. Le temps me prend tout le temps toujours.
Paul : Prends le temps mon amie chère.
Paule : Paul...
Paul : Pourquoi n'as-tu pas le temps ?
Paule : Mais parce que le temps ne m'en laisse pas le...
Paul : Passons.
Paule : Attends Paul ton temps n'est pas le mien mon temps n'est pas le tien nous n'avons pas le temps commun.
Paul : Nous ne sommes pas là ensemble ?
Paule : Nous sommes là mais pas en même temps.
Paul : Mais Paule, nous sommes là et au moment même.
Paule : Ah ah ah !... (Tu vas me faire mourir de rire). Nous ne sommes ni là ni en même temps.
Paul : Mais !... Nous sommes. Bien là. Tous. Les deux en ce moment non ?
Paule : Nous sommes à côté. Si nous étions là en même temps nous serions la même personne Paul. Paul ?
Paul : Mais !... Nous partageons un temps commun comme je te parle !...
Paule : Non non non... Le temps commun est l'absence du temps même. C'est la fin des temps et tu sais, cher ami aimé quand ce moment commun se réalise...
Paul : Oh... Paule d'amour oui je le sais quand nous sommes ravis l'un l'autre et que s'accomplit notre temps tambour battant au coeur de nos corps assemblés.
Paule : Hé hé... Nos esprits se rencontrent encore avec toujours autant de feu enfin.
Paul : Mais à quoi passes-tu ton temps d'ordinaire toi Paule ?
Paule : Je suis passée par le temps qui passe Paul sur moi.
Paul : Au temps pour moi, je n'avais pas saisi...
Paule : Mais que comprends-tu Paul ?
Paul : Rien du temps.
Paule : Tu ne risques pas d'être passé par les événements.
Paul : Je m'en passe très bien tu sais.
Paule : Tu ne temps fait pas.
Paul : Les événements ont sur moi prise et je les lâche à leur.
Paule : Leur ?
Paul : Leurre.
Paule : Qu'est-ce qui existe à l'heure ?
Paul : Ma chérie ! La fin des temps !
Paule : Mais en attendant ?
Paul : L'attente !
Paule : Mais encore ?
Paule : L'attente encore !
Paul : Mais Paule, que faire pendant tout ce temps ?
Paule : Ce n'est pas ça qui manque, de quoi faire.
Paul : De quoi ?
Paule : De quoi s'en faire.
Paul : A faire des affaires !
Paule : Affaires-toi et cause toujours mon doux agneau.
Paul : Faut bien faire quelque chose !
Paule : Mais faire qu'est-ce ?
Paul : Ah !...
Paule : Tu ne le sais pas.
Paul : Si fait !
Paule : Non tu ne sais pas ce que c'est que faire tu ne sais pas ce que tu fais car faire est un mystère.
Paul : Je ne m'en fais pas pour ça tu sais.
Paule : Non je ne sais pas, je ne sais pas ce que tu, ce que tu fais, ce que tu as fait ce que tu veux faire ce que tu vas faire je ne sais pas.
Paul : J'ai suivi mon bonhomme de chemin jusqu'à présent, l'ai poursuivi pour me tenir droit debout j'ai fait un bout de chemin.
Paule : Sauf les culs de jatte tout le monde marche.
Paul : Même ma montre.
Paule : Qu'est-ce que tu fais ?
Paul : Je regarde l'heure.
Paule : Il est l'heure ?
Paul : Oui, de nous quitter chère Paule d'apocalypse.
Paule : Pour toi tu sais je me dévoile.
Paul : Retrouvons-nous nus alors tout à l'heure.
Paule : Illico !
Paul : In manus tuas...
Paule : In naturalibus
Paul : In pace.
Paule : In pette.
Paul : In rerum natura.
Paule : In secula seculorum.
Paul : Intus et in cute.
Paule : Ipso facto.
Paul : Ibi deficit orbis
Que dis-t(ro)u ?
Paule : Paul, écoute moi.
Paul : J'entends Paule.
Paule : Nous discutons nous discutons mais !... Parler : t(ro)u parles !...
Paul : Par les temps qui courent parler c'est comme pour ne rien dire pour ainsi dire que dalle.
Paule : Mais !... Paul !... Non... Mais... Que dis-t(ro)u ?...
Paul : Je dis chère et aimée Paule que parler c'est comme qui dirait ______ dans un __________.
Paule : Ah !... Mon |)!3|_| !... Quelle parole tiens-t(ro)u là ?...
Paul : Contrebasse même. N'entends-t(ro)u pas les flots qui coulent à la fosse des dits et des écrits même ? Car écrire c'est tout comme. Écrire c'est raide dru que ça tombe vois-t(ro)u et que lettre morte ça reste à la mer dans sa bouteille qui flotte.
Paule : Paul, prête moi l'oreille....
Paul : Ne me tire pas les vers du nez.
Paule : Oh oh... Ça ne vient pas tout seul, ça ne coule pas de source ça, les asticots frétillants.
Paul : Ah !... Mais alors quoi faut-il au juste pour les voir jouer du pipeau les lombrics ?
Paule : Du violon Paul...
Paul : Ce que t(ro)u veux, de la guimbarde même.
Paule : Même un orchestre entier à faire trembler le plancher et décoller les corps.
Paul : D'accord... Alors ? Faut quoi ?
Paule : Un je ne sais quoi, t(ro)u sais...
Paul : Je ne sais pas, je ne vois pas.
Paule : Ce petit quelque chose qui.
Paul : Qui quoi ?
Paule : Qui relève qui révèle.
Paul : Le petit détail qui ?
Paule : Qui fait toute la.
Paul : Le piquant de la chose ?
Paule : Ce qui met du sel dans.
Paul : Ainsi l'oreille s'ouvre.
Paule : Les nez sentent.
Paul : Mais comment |)!4|>13 ?
Paule : Force le trait Paul, vas-y et même retire toi d'un retrait : laisse venir. Fais confiance à la loi de l'attraction.
Paul : La forme qui tourne et tourne et retourne !
Paule : La voilà qui pointe !
Paul : Elle me renverse même moi je suis hors de moi les vers fourmillent.
Paule : Ils sont excités par le piment de la chose point(ro)ue qui.
Paul : Ah !... Ça pique!... Ça pourrait crever l'oeil...
Paule : Ça oui...
Paul : Je t'entends bien Paule, je vois bien ce que t(ro)u.
Paule : T(ro)u entends ?
Paul : Il pleut. Les escargots glissent sur les peaux.
Paule : Sur mes épaules j'en ai plein !
Paul : Moi aussi !...
Paule : Des loches sous les aisselles !
Paul : Des bigorneaux entre les doigts !
Paule : T(ro)u exagères...
Paul : Bien sûr, sinon l'averse : bernique !
Paule : Chapeau point(ro)u et parasol.
Paul : La source t(ro)ue le désert.
Paule : L'image est parlante.
Paul : T(ro)u vois.
Paule : J'entends j'entends.
Paul : C'est toi qui vois.
Paule : J'entends bien mais.
Paul : T(ro)u sens la mer, elle cocotte.
Paule : C'est vrai, elle fleure fort le large.
Paul : Les vagues brassent le vent.
Paule : Tsunamis à gogo plage mon ami !
Paul : Oh oh ! Les touristes prennent des risques !...
Paule : T(ro)u parles qu'ils aillent se faire voir.
Paul : La vraie vie n'est pas ailleurs elle est absente.
Paule : L'oeil du cyclone, t(ro)u là là y t(ro)ue.
Paul : La source est creuse.
Paule : T(ro)u creuses la source.
Paul : Paule !
Paule : Paul ?
Paul : Que saisies-t(ro)u ?
Paule : Les petits détaillent qui me t(ro)uent.
Paul : (ro)
Paule : Que dis-t(ro)u ?
Paul : (ro)
Copyright Antoine Moreau « Que dis-t(ro)u ? », un épisode de « Paule et Paul » écrit pour le n° 44 de Papiers Libre.
Photographie 8937.jpg Philippe de Jonckheere, 22/04/2003, http://www.adamproject.net/images/8937.jpg
Copyleft : ce texte et cette photographie sont libres, vous pouvez les copier, les redistribuer et les modifier selon les termes de la Licence Art Libre.
Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude http://www.artlibre.org ainsi que sur d'autres sites.
Paule, Paul /33
Paul :
Paule :
Paul : ...
Paule : ...
Paul : ?...
Paule : !...
Paul : a.
Paule : e.
Paul : i.
Paule : o.
Paul : u.
Paule : aeiou.
Paul : uoiea.
Paule : z.
Paul : 0
Paule : 1
Paul : 2
Paule : 3
Paul : 4
Paule : 5
Paul : 6
Paule : 7
Paul : 8
Paule : 9
Paul : Comme les habits de l'empereur.
Paule : Qui est nu.
Paul : L'un est toujours nu, non ?
Paule : Mais oui ! Et pas que la nuit.
Paul : Les habits de vérité sont ceux qui mettent à nu. Ils montrent la peau.
Paule : Le vêtement dénude, les habits nudent.
Paul : Paule d'amour tu me troues !...
Paule : Paul d'amour tu là là itou !...
Paul : Ah !
Paule : Hé !
Paul : A nous deux nous habitons les nues, non ?
Paule : Mais oui ! Et pas que là-haut.
Paul : Non non, là-bas aussi.
Paule : Ah ah !...
Paul : Hé hé !...
Paule : Et en travers !...
Paul : Et à l'envers !...
Paule : Un.
Paul : Nu.
Paule : Qui défile la bite à l'air de rien il suit le fil blanc cousu de mains de maîtres..
Paul : Il est le plus beau le plus intelligent, oui oui.
Paule : Ah ! Les artistes font illusion ! Tu as lu le conte ! Ah ah ah !...
Paul : Oui ! Des trous du derrière qui trouent là là itou la culture du vêtement jusqu'à la dentelle la plus fine fine fine... Ah ah ah !...
Paule : C'est qu'ils habitent à Toto !...
Paul : Tu le dis.
Paule : Toto fait la fête.
Paul : Se paie la tête.
Paule : 0+0
Paul: =
Paule : La fesse à Fofo !
Paul : À fleur de peau (les poils) sous le vêtement nous sommes.
Paule : M'enfin ! Mes mots m'habillent.
Paul : Parole de vérité...
Paule : Mes mots m'enveloppent.
Paul : Et qu'y a-t-il dedans l'enveloppe chère Paule ?
Paule : Mais une lettre !
Paul : Ah bon ?...
Paule : Mais oui !
Paul : Que dit-elle ?
Paule : Tu ne sais pas lire !
Paul : Mais si !
Paule : Mais non !
Paul : La lettre, qu'est-ce qu'elle dit ?
Paule : Elle dit : tu ne sais pas lire !
Paul : ...
Paule : Tu lis au pied de la lettre comme on est au pied du mur : exécuté.
Paul : Mais je lis très bien ce qui est écrit.
Paule : Pardon ?
Paul : Je lis, je sais lire, je lis.
Paule : Tu ne lis pas entre les lignes, tu ne vois pas sous le vêtement.
Paul : Mais Paule !... Si je te voyais nue je serais sur toi comme bure sur moine !
Paule : Entrevois moi, suis voilée : plis et creux.
Paul : Cousue d'os et de nerfs tu es c'est visible.
Paule : Selon toi un livre c'est du papier.
Paul : C'est quoi selon toi ?
Paule : Et toi ?
Paul : Tu m'embrouilles Paule.
Paule : Débrouilles toi mon ami avec ça.
Paul : Je lis dans tes yeux...
Paule : Ah ! Quand même !...
Paul : De l'inouï.
Paule : J'entends bien ce que tu dis ami cher.
Paul : Tes yeux Paule !
Paule : Je vois.
Paul : Paule !
Paule : Oui Paul.
Paul : Paule ?
Paule : Paul ?
Paul : p...
Paule : ...
Paul : Tu m'habilles !
Paule : Tu vois !
Paul : Je suis, par ton regard, nudé.
Paule : C'est dans mon coeur que tu trônes.
Paul : Mais je suis cul par dessus tête.
Paule : Et moi donc !...
Paul : Ainsi roule.
Paule : Haut !
Paul : Bas !
Paule : Long !
Paul : Large !
Paule : Travers !
Paul : Envers !
Paule : Ah ah ah !... Paul !
Paul : Ah ah ah !... Paule !
Paule, Paul /32
Paul : D'un trait Paule je fonce à tombeau ouvert à Zm9uZA==.
Paule : Sans te retourner, tu n'es pas couvert ta tête est nue.
Paul : eJ ne sais rien de ce qui va venir je ne sais rien de ce qui est venu.
Paule : Fonce et sombre mon ami, enfonce toi dans le profond 204 216 215 202.
Paul : 06EN
Paule : Tu es perdu dans ton sillon.
Paul : Je trouve la vitesse qui me dépasse.
Paule : 7|_| fonces tête baissée.
Paul : Mon front se cogne à la .-. .- .-.. .. - dure et durable.
Paule : Tu as la bosse de la boxe.
Paul : Mes mains touchent.
Paule : Tu as le bras qui s'allonge.
Paul : Mes jambes à mon cou.
Paule : Pfmmmmfmfpmf ! Comme tu y vas !...
Paul : J'y vais droit dedans, je ne tombe pas, j'y suis à pied joint dans le - --- -- -... . .- ..- .
Paule : Il 01100101 01110011 01110100 vaste.
Paul : C'est le monde.
Paule : Tu le cours.
Paul : En tout sens dans mon sillon creusé sous terre.
Paule : Gruyère qu'est le sous-sol, dentelle le sol.
Paul : Des galeries s'entrecroisent et les 160 154 141 146 157 156 144 163 s'effondrent parfois.
Paule : Mais c'est encore trop, port réfléchi.
Paul : Je vais vite mais je vois encore le paysage.
Paule : Tu ne vas pas assez vite, ton tombeau est trop beau 112 111 117 114 être...
Paul : Vrai ce que tu me dis au creux de l'oreille Paule !... Je vais 65 6e 63 6f 72 65 à une vitesse de croisière.
Paule : Cours à en tomber !
Paul : Je tombe Paule la tête la première je fonce droit 34 31 3e 3j la tombe là.
Paule : Tu passes le mur, tu franchis le cap, tu...
Paul : Je ne te vois plus tu es loin je ne vois plus rien.
Paule : Je viens !
Paul :
Paule : Je te rattrape pfff pffff fonce moi aussi ventre à terre les cheveux dans le vent je renverse tout sur mon passage et je te vois tnanetniam je te fhvf je te rattrape luaP.
Paul : Paule ! Je te vois qui court.
Paule : Nous 86QL;VYS faire le tour.
Paul : Tout autour il y a encore des pffémpfpmfmppfpfmffppfpppfmm qui m'assaillent.
Paule : Pense, le vide se fera, ta tête un gbzornh sera avide d'ouvrir.
Paul : Oui ! Paule ! 01001111 01110101 01101001 !
Paule : Ne 01110010 11101001 01100110 01101100 11101001 01100011 01101000 01101001 01110011 01110011 01101111 01101110 01110011 plus à rien du dG91dA==, crafbaf et qécrafbaf à qui mieux mieux mon ami doux.
Paul : La fatigue m'élève je flotte.
Paule : Tu es ivre.
Paul : Il pleut ,|3 suis trempé.
Paule : Tu es en sueur.
Paul : Toi aussi tu sues.
Paule : Je 54!5.
Paul : Où allons-nous ?
Paule : Nulle part nous fonçons tête baissée à fond le 143 141 151 163 163 157 156.
Paul : Tournons-nous en 72 6f 6e 64 ?
Paule : Nous ne faisons que e7 61.
Paul : Ca va finir ?
Paule : Le 74 6f 6d 62 65 61 75 se refermera.
Paul : Nous aurons franchi la limite.
Paule : C'est possible.
Paul : Allons allons !... Allons-y allons-y !...
Paule : Nous y sommes 01110000 01110010 01100101 01110011 01110001 01110101 01100101. Tu n'es pas crevé ?
Paul : 4VD Paule, je ne sens plus ni mes jambes ni ma tête ni mes bras ni mon torse ni rien du tout et toi ?
Paule : Moi non plus je ne sens plus rien du tuot je .
Paul : Tu n'as pas regardé en erèirra ?
Paule : Non.
Paul : Moi non plus.
Paule : Il n'y a rien qui reste.
Paul : Je m'écroule 5|_|!5 sans souffle.
Paule : Je tombe 5|_|!5 sans souffle.
Paul : Aaaaahh...
Paule : Aaaaahh...
Paul :
Paule :
Paul : Nous avons fait le tour ?
Paule : Quelle question !...
Paul : On nous aura joué un tour, oui !...
Paule : Quoi ? Tu ne le c2F2YWlz pas ?
Paul : Si si... Je le supputais...
Paule : C'est refermé ?
Paul : Je ne sais pas.
Paule : Quel étrange ... .. - ..- .- - .. --- -. .
Paul : --.- ..- .. ça regarde ?
Paule: Nous.
Paul : Suis-je encore =FEV86YT ?
Paule : Suis-je encore =FEV86YT90 ?
Paul : Il n'y a pfmmpppfffmmppfppppppmpp.
Paule: Qu'est-ce qui se voit ?
Paul : Je perçois.
Paule : Tu as tuot perdu tuot.
Paul : La dmll même.
Paule : 70|/||>34|_| ouvert.
Paul : Se referme après sa course.
Paule : TeptZQ== l'écrin est fêlé parcouru de failles béantes crevasses.
Paul : Il n'y a rien d'écrit : 63 27 65 73 74 des cendres le sable les pierres le rocher la montagne.
Paule : Je n'ai pfmpmffmffmm.
Paul : Plus de temps et se passe ce qui.
Paule : Qui écrit ?
Paul : Ah ah !... Un |/|0|27 même.
Paule : Il le faut 01110000 01101111 01110101 01110010 écrire dans la poussière.
Paul : Qu'avons nous 102 117 105 116 ?
Paule : 52 69 65 6e justement : rien.
Paul : Nous voilà enfin dans <75E;'%U90 chose, ah !... quelque 8VAO
Paule : Tu le dis.
Paul : Je 9&5V
Paule : Me too.
Paul : .--. --- ..- .-. --.- ..- --- .. parlons-nous ?
Paule : Pppppffmffmm atterrissons ami.
Paul : Pmmmpp souffle.
Paule : Ppmppfppp dernier.